Les effets néfastes du changement climatique sont injustement supportés par les populations du Sud global alors qu’elles en sont le moins responsables. Ils altèrent des années d’efforts et de progrès réalisés par les projets de coopération au développement en matière de lutte contre la pauvreté et d’amélioration de la qualité de vie des personnes précarisées. La justice climatique est donc fortement liée à la justice sociale, car les effets du changement climatique accroissent les inégalités existantes. Répondre à cette injustice implique une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre des pays du Nord global et un soutien accru aux populations les plus affectées, afin de limiter les conséquences des catastrophes déjà survenues ou à venir.

Les projets menés par nos organisations membres font partie de la solution, car ils répondent aussi bien aux enjeux sociaux qu’environnementaux. Ils se distinguent des projets de compensation carbone, qui visent à capturer du CO₂ dans l’atmosphère ou à réduire les émissions d’autres activités, sans tenir compte du bien-être et des intérêts des populations vivant dans les zones des projets.

Lors de cette journée, la Fedevaco a invité les collectivités publiques vaudoises à montrer l’exemple et à s’engager, à travers le soutien à des projets d’adaptation et de résilience au niveau international et la mise en œuvre de politiques climatiques ambitieuses à l’échelle de leur territoire. Au même titre que le Canton, certaines communes reconnaissent leur responsabilité vis-à-vis des populations affectées par le changement climatique, et réfléchissent à la manière de prendre en compte leur impact au-delà du territoire communal. La Fedevaco soutient et encourage ces démarches.

Cette année a également été l’occasion de réfléchir à nos propres pratiques et à leurs conséquences sur l’environnement. Une réflexion initiée par plusieurs de nos organisations membres qui se poursuivra dans les prochains mois.

Lucie Engdahl, responsable communication