Pour la première fois, le Conseil d’État s’est doté d’un document ambitieux, qui conduit l’ensemble de son action au-delà d’une période de cinq ans : l’Agenda dessine la vision du Canton jusqu’en 2030. Désormais, toute décision, toute élaboration de projet se soumet à un « réflexe de durabilité ». Nous y veillerons.

La coopération au développement est citée cinq fois parmi la centaine de cibles : réduire les différentes formes de pauvreté et d’inégalités ; améliorer la santé des mères, des enfants, renforcer les droits en matière de sexualité et de reproduction ; assurer des systèmes qui garantissent un accès universel aux soins ; promouvoir une éducation de qualité et prendre en compte les droits des enfants et des jeunes. Mais c’est la cible accordant une part du budget cantonal pour financer des projets qui réhausse vraiment l’aide vaudoise au développement.

Les cruels effets sanitaires et économiques de la pandémie rendent plus urgente encore la réponse au postulat de l’ex-députée Martine Meldem, afin d’« augmenter l’aide aux gens du Sud ». Un rapport devrait parvenir bientôt au gouvernement vaudois. Notre Fédération est prête à accroître l’impact des projets qu’elle présente aux six départements, au CHUV et au fonds addictions. Il est réaliste d’augmenter les soutiens d’un million de francs complémentaires chaque année, afin d’atteindre un modeste pour-mille du budget de l’État en 2030.

Nous tenons à remercier vivement celles et ceux qui participent – bénévolement ou non – à l’immense effort de la Fedevaco et de ses organisations membres pour préserver la santé, pour sortir des personnes de la précarité. 

Pierre Zwahlen, président