Bee better - 24-55

Au Burkina Faso, les productions de contre-saison, dont l’apiculture, revêtent une importance cruciale pour la sécurité alimentaire, l’emploi, la génération de revenus. Le projet du CEAS vise l’inclusion des petit·e·s paysa·nne·s-apiculteur·rice·s dans le développement de la filière apicole avec comme objectif de contribuer à la réduction de la pauvreté tout en préservant la biodiversité. Pour cela, son action vise l’augmentation des revenus apicoles et une meilleure intégration de l’apiculture et de l’abeille dans les agrosystèmes en favorisant les interactions entre apiculteurs·trices et agriculteurs·trices. Les partenaires collaborent aussi avec des instituts de recherche au Burkina Faso et en Suisse pour mieux faire face au déperissement de certaines colonies.

La ruche à bas coût co-développée sur la base de matériaux et savoir-faire locaux a permis à la fin de la seconde année une augmentation du rendement des ruches de 62% et des revenus apicoles de 45%, et ce malgré l'instabilité de la situation politique et les déplacements de population. Des fiches techniques et une vidée ont été développées pour former d'autres apiculteurs·trices par la suite. Grâce à la formation des enseignants à plusieurs outils pédagogiques, plus de 500 écoliers·ères ont déjà été sensibilisés au rôle des abeilles dans l'écosystème. 

Pour cette dernière année, le projet va principalement renforcer les techniques des artisan·e·s chargées de la production des ruches et la formation des apiculteurs·trices et des enseignant·e·s, poursuivre les études pour diffuser le modèle de ruche et son acceptation et finaliser des outils pédagogiques, tels que des dessins animés éducatifs, pour la sensibilisation dans les écoles.

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