1268

Tchad Afrique

Continent/Pays

Afrique / Tchad

Organisation

SWISSAID

Bénéficiaires

17'000 personnes

Partenaire local

CELIAF - Cellule de Liaison des Associations Féminines

ARED - Association pour la Réinsertion des Enfants en Détresse et la Défense des Droits de l’Homme

Montant recherché

CHF 5'500

Bailleurs

DEIEP

Thèmes

Genre / Santé / Renforcement institutionnel / Génération de revenus / Adaptation au changement climatique

Renforcer l'autonomie des Tchadiennes - 24-06

Une femme qui n'est pas autonome économiquement est plus vulnérable face aux violences de genre. Issu du long travail de SWISSAID et ses partenaires dans la lutte contre les mutilations génitales féminines, ce projet de trois ans cherche à réduire leur vulnérabilité non seulement grâce à la prévention et la prise en charge des violences, mais aussi en créant un contexte favorable pour que les femmes et les jeunes femmes deviennent plus autonomes sur le plan économique et prennent leur place dans le développement local. 

Pour ce faire le projet s’articule autour de formations (techniques agricoles, gestion de petits commerces, alphabétisation, leadership, gouvernance, droits des femmes), de plaidoyer (accès au foncier), d'épargne collective (fonds rotatif alimenté par les économies et cotisations des femmes) et de prévention et prise en charge juridique, médicale et psychosociale des victimes de violences.

Durant la première année (2023), 460 personnes ont été formées à l'agriculture et l'élevage, 90 comme moniteurs et monitrices dans les 30 centres d'alphabétisation qui ont été également équipés de matériel. Des cours de leadership et trois campagnes de sensibilisation sur l'implication des femmes dans les instances publiques ont été menés. Par ailleurs, sept campagnes ont permis de sensibiliser 2'800 personnes sur la question des mutilations génitales féminimes à travers notamment des pièces de théâtre. Des cours sur la réforme légale concernant l'excision ont été entamés à l'intention des autorités formelles et informelles. De plus en plus d'hommes souhaitent rejoindre les groupes d'épargne à la base pensés uniquement pour les femmes, ce qui est une évolution positive. Ces activités seront étendue en 2024.