Prévention de la violence domestique - 24-04

La violence envers les femmes, notamment la violence domestique est courante en Inde. Malgré qu’elle constitue une violation des droits humains et un obstacle majeur à l’autonomisation des femmes et à l’égalité de genre, elle continue à être perpétrée en raison des normes sociales sexistes profondément ancrées. Les victimes ne reçoivent que rarement le soutien nécessaire de la part de leur communauté ou/et du gouvernement.

Ce projet vise à réduire la violence domestique et le mariage des enfants dans les districts de Beed, Latur et Osmanabad et dans la région de Marathwada. Il fait suite à une première intervention de 3 ans au cours desquels les activités de prévention et de sensibilisation ont déjà eu des résultats significatifs, en particulier en ce concerne le partage des responsabilités au sein du couple, le mariage des mineures ou l'accès à l'éducation des jeunes filles. Le projet intrevient sur deux axes principaux : la prévention de la violence domestique et l’accès aux services de soutien pour les victimes.

SWISSAID et ses partenaires mènent de nombreuses activités dont la formation d’animateurs locaux et animatrices locales, des rencontres de groupes de jeunes femmes, de femmes mariées mais aussi de groupes de jeunes hommes et d’hommes mariés dans chaque village. Des campagnes et actions de sensibilisation sont également organisées ainsi que des actions de plaidoyer contre les violences domestiques en collaboration avec les acteurs gouvernementaux. La création de centres de soutien aux victimes pour leur autonomisation font également partie de ce projet.

En 2023, en plus des activités prévues, le projet a collaboré avec 8 facultés de droit afin de former les étudiant·e·s aux questions de violence domestique et de mariage d'enfants. Ce second thème est très sensible et les animateurs et animatrices dans les villages se sont heurtées à plusieurs reprises à des réactions familiales. Des discussions sont menées par les responsables du projet pour les appuyer. Les partenaires constatent un manque de fonds pour appuyer les victimes (soutien juridique, éducatif ou médical). Des démarches sont en cours auprès du gouvernement régional pour y faire face et également pour trouver des moyens d'appuyer les jeunes dans le développement d'activités économiques en parallèle. 

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