Utsanana - Eau potable et assainissement - 24-10

Au Mozambique, dans les districts ruraux des provinces de Sofala, Manica et Tete, l’eau insalubre provoque de nombreuses maladies et participe à renforcer les inégalités. Moins de la moitié des gens ont accès à l’eau potable et 10% seulement utilisent des latrines. Cette situation est induite par un manque d’investissements publics et d’intégration des communautés dans la prise de décisions ainsi qu’un manque de formation en termes d’hygiène, d’assainissement et de maintien des infrastructures. 

Dans ce contexte, le projet de Solidar promeut l’accès à l’eau potable par la réparation et/ou la construction d’infrastructures communautaires, tout en assurant leur entretien par le développement des compétences d’acteur·rice·s locaux·ales. Un travail de sensibilisation aux bonnes pratiques d’hygiène est également mis en place afin de soutenir le changement de comportement dans le domaine de l’assainissement.  

Depuis le début du projet, la disponibilité en eau potable a dépassé les objectifs et le rapport note une forte diminution des maladies liées à l’eau (-52% dans un des districts par rapport à 2021). En 2022 et 2023, on n'a ainsi décompté aucun décès causé par le choléra ou la diarrhée dans les trois districts concernés par le projet. 

Un grand défi reste le changement de comportement. Par exemple, 46% des personnes qui disposent d'un tippy tap, un système qui permet de se laver les mains sans eau courante (voir photo), pratiquent régulièrement le lavage des mains. Pour améliorer ces résultats, Solidar va utiliser RANAS, une méthode de psychologie sociale identifiant, dans un contexte, les arguments leviers pour inciter les personnes à changer leurs habitutudes.

PreviousNext