Modèle du Donut

Concilier un plancher social et le respect des limites planétaires à l'échelle mondiale

Le modèle du Donut a été développée par l’économiste britannique Kate Raworth. Il fixe un plancher social, qui correspond aux besoins vitaux, ainsi qu’un plafond environnemental qui invite à ne pas dépasser les limites écologiques pour préserver le bien-être de l’humanité et lui assurer un futur décent.

Le fondement social constitue la limite interne, en deçà de laquelle se trouvent les personnes qui ne peuvent satisfaire leurs besoins essentiels comme la nourriture, l’éducation et le logement. Le fondement social comprend douze dimensions dérivées des priorités définies dans les ODD. Le plafond écologique constitue la limite externe du Donut, au-delà de laquelle l’humanité exerce une pression dangereuse pour les systèmes terrestres, par le biais du changement climatique, de la perte de biodiversité, et de la pollution chimique, par exemple.

Entre ces deux cercles se situe un espace à la fois écologiquement sûr et socialement juste - qui prend la forme d’un donut - où l’humanité peut s’épanouir. Le but de l'humanité, et donc de ses actions et activités, est d'entrer dans le donut.

Quel est le rôle de la Fedevaco ?

Le modèle du donut nécessite une réduction massive des inégalités, l’amélioration des conditions de vie des personnes les plus précarisées et la préservation de la planète. La coopération au développement poursuit précisément ces objectifs.

La Fedevaco cofinance des projets qui contribuent à la satisfaction des besoins des populations précarisées dans les pays du Sud Global, ainsi qu'à la préservation de l'environnement. Elle a aussi pour objectif de sensibiliser les collectivités publiques vaudoises à la justice climatique, en les encourageant à mettre en oeuvre des politiques de protection du climat, et à soutenir l’adaptation et la résilience des populations dont les besoins de base ne sont pas satisfaits.